PALÉONTOLOGIE
Un poisson-lune de 180 millions d’années
à Thionville
à Thionville
Le poisson fossile le mieux conservé parmi ceux qui ont été trouvés en octobre 1986, sur le chantier de l’autoroute à THIONVILLE-ÉLANGE, a pour nom Tetragonolepsis semicincus. Il appartient au Toarcien inférieur, ce qui lui donne l’âge respectable d'environ 180 millions d’années…
Cette espèce a été décrite pour la première fois par BROWN, en 1830. L’exemplaire trouvé par Christ MAROT, membre actif de GEOLOR à THIONVILLE, mesure moins de dix centimètres de longueur. Il est distinct des autres poissons par sa forme ronde et la privation apparente de nageoires dorsales et ventrales. Sa forme lui vaut le surnom peu scientifique de poisson-lune.
Dans la région ventrale les écailles gagnent en longueur et ressemblent à d’étroites plaquettes. On en compte environ trente rangées.
Sa nageoire caudale est homocerque, autrement dit ses lobes sont égaux, tandis que la colonne vertébrale de ce poisson osseux est légèrement courbe.
Quant aux dents, elles sont nombreuses, très fines, et se modifient en « pavés » à l’intérieur de la bouche.
D’après Jean-Claude STREITZ, grand amateur luxembourgeois, auteur du livre Auf der Fossiliensuche in Luxemburg (Ed. Sankt-Paulus Druckerei, Lux. 1983), ce poisson est l’un des plus rares de la mer du LIAS.
Deux exemplaires ont été trouvés à BETTEMBOURG, il y a quelques années. Trois autres appartenant à des collections particulières, ont été découverts dans les schistes bitumeux de SCHOUWEILER (G-D L).
La rareté du fossile trouvé par Christ MAROT mérite d’être soulignée. De même, on peut se féliciter de ce que l’intéressé ait fouillé avec méthode, n’hésitant pas à signaler sa découverte pour en permettre l’étude et la publication.
Cette espèce a été décrite pour la première fois par BROWN, en 1830. L’exemplaire trouvé par Christ MAROT, membre actif de GEOLOR à THIONVILLE, mesure moins de dix centimètres de longueur. Il est distinct des autres poissons par sa forme ronde et la privation apparente de nageoires dorsales et ventrales. Sa forme lui vaut le surnom peu scientifique de poisson-lune.
Dans la région ventrale les écailles gagnent en longueur et ressemblent à d’étroites plaquettes. On en compte environ trente rangées.
Sa nageoire caudale est homocerque, autrement dit ses lobes sont égaux, tandis que la colonne vertébrale de ce poisson osseux est légèrement courbe.
Quant aux dents, elles sont nombreuses, très fines, et se modifient en « pavés » à l’intérieur de la bouche.
D’après Jean-Claude STREITZ, grand amateur luxembourgeois, auteur du livre Auf der Fossiliensuche in Luxemburg (Ed. Sankt-Paulus Druckerei, Lux. 1983), ce poisson est l’un des plus rares de la mer du LIAS.
Deux exemplaires ont été trouvés à BETTEMBOURG, il y a quelques années. Trois autres appartenant à des collections particulières, ont été découverts dans les schistes bitumeux de SCHOUWEILER (G-D L).
La rareté du fossile trouvé par Christ MAROT mérite d’être soulignée. De même, on peut se féliciter de ce que l’intéressé ait fouillé avec méthode, n’hésitant pas à signaler sa découverte pour en permettre l’étude et la publication.
Sylvain Post journaliste honoraire & auteur
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